Lorsque vous n’êtes pas familier avec le monde de la puériculture et des mots autour de bébé, certains termes peuvent être difficile à comprendre. Retrouvez ici un lexique de la grossesse qui vous permettra de mieux appréhender les mots en rapport avec bébé.

A/ B/ C/ D/ E/ F/ G/ H/ I/ J/ K/ L/ M/ N/ O/ P/ Q/ R/ S/ T/ U/ V/

A

Acné du nouveau né (ou néonatale)

Petits boutons rouges, plaques rouges, et points blancs sur le visage. Concerne 20% des nouveaux nés. Après l’âge de 3 mois on parle d’acné infantile. Sans danger et disparaît au bout de quelques semaines.

Aménorrhée

Absence de règles, comme par exemple quand la femme est enceinte.

A lire : Comment compte t-on les semaines de grossesse ?

Anamnios

Absence de liquide amniotique.

Anencéphalie : malformation de la tête qui se traduit par une absence partielle du crâne. Même si le fœtus survit à la naissance, il a une espérance de vie très faible. Le nourrisson ne ressent rien, ne voit rien, n’entend rien. Il n’existe aucun traitement pour l’anencéphalie mais elle peut être décelée lors une échographie.

Apgar (score d’apgar) : série de tests sur le nouveau-né dès l’accouchement : sur le rythme cardiaque, la respiration, le tonus, la couleur de la peau et la réactivité.

Avortement spontané : avortement non désiré qui a lieu avant la 22e semaine d’aménorrhée.

acné du nouveau né
acné du nourrisson

B

Béance de l’isthme : ouverture anormal du col de l’utérus pouvant provoquer une fausse couche. Nécessite un cerclage.

Biopsie : prélèvement d’un fragment de tissu de l’organisme. Par exemple la biopsie du trophoblaste consiste à prélever des cellules du placenta afin d’en déterminer le caryotype (pour déceler certaines maladies ou malformations).

Blastocyste : stade du développement de l’embryon de 5 à 7 jours (après la fécondation). Le blastocyste (issu de la morula) comporte environ 200 cellules. Il fait partie de la phase qui précède l’implantation de l’embryon dans l’utérus.

Bronchiolite : maladie qui obstrue les bronchioles (les petites bronches). Ce virus qui circule dans l’air provoque des toux aigües, une respiration rapide et difficile avec sifflement. Jusqu’à l’âge de ses 6 mois il faut être très prudent.

C

Calcul : amas solide formé par l’accumulation de sels minéraux ou de tissus de l’organisme.

Canal galactophore : canal par lequel le lait est acheminé vers le mamelon.

Cancer de l’utérus : c’est quand les cellules de l’endomètre se multiplient de manière anormale. Le cancer de l’utérus (ou cancer de l’endomètre) se soigne très bien surtout qu’il est souvent diagnostiquer très tôt (5 ans après le traitement : le taux de survie est de 95%). Un fort niveau d’œstrogène augmente les risques ainsi que le temps d’exposition. Ainsi, ce sont les femmes les plus âgées qui courent le plus grand risque. La plupart des cancers de l’endomètre apparaissent après la ménopause. L’obésité et les antécédents familiaux de cancer de l’utérus (ou du côlon, du sein…) sont également des facteurs aggravant. Le principal symptôme est un saignement anormal de l’utérus. Il existe le test de Papanicolaou, qui détecte parfois les cancers localisés dans l’utérus, mais il n’est pas fiable. Pour être sûr du diagnostique il faut faire une biopsie de l’endomètre (les échographies transvaginale sont moins fiable). L’ablation de l’utérus (hystérectomie) peut être envisagé. Aucune perturbation de l’activité sexuelle, mais une stérilité irréversible. Si le cancer ne s’est pas propagé, il se peut que l’ablation suffise. Sinon une chimiothérapie peut être envisagé.

Cancer des testicules : relativement rare, il touche principalement les hommes entre 15 et 45 ans. Son taux de guérison et de plus de 90%, cependant les traitements, qu’ils soient par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie, peuvent entraîner l’infertilité et des troubles de l’érection. On classe les cancers du testicule en deux grandes catégories : les séminomes (30 à 40% des cas, surviennent entre 35 et 45 ans et généralement traité par radiothérapie) et les non séminones (60 à 70% des cas, surviennent entre 15 et 35 ans, généralement traité par chimiothérapie). Dans la plupart des cas c’est l’individu atteint qui détecte lui même une masse dure dans un testicule. Comme la douleur est rarement présente, il est essentiel que tous les hommes connaissent la technique de l’auto-palpation testiculaire . Il existe certains facteurs favorisant le cancer du testicule : l’atrophie testiculaire (testicule de très petite taille), le VIH, un testicule non descendu. Afin de diagnostiquer le cancer, l’ablation du testicule atteint est systématique. Ainsi l’examen des tissus est réalisé et le risque de propagation (par exemple les poumons, le foies…) du cancer est considérablement réduit. Très souvent, seulement un seul testicule est atteint. Plus le dépistage est précoce, meilleur sera le résultat mais le cancer peut malgré tout réapparaître. Il faut donc être régulièrement surveillé surtout au cours de la première année après le traitement.

Cancer du col de l’utérus :

Cancer du sein : cancer le plus fréquent chez la femme. Les cas chez l’homme existe mais sont extrêmement rare. Certains facteur favorise les risques de cancer du sein tels que l’obésité, une première grossesse tardive (après 30 ans), les prédispositions génétiques (antécédents familiaux), les traitements hormonaux… Le dépistage se fait grâce à la mammographie qui permet de détecter un cancer de façon très précoce. Ainsi les femmes entre 50 et 74 ans sont invitées, tous les deux ans, à bénéficier d’une mammographie prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie (sans avance de frais). La palpation du sein doit faire également partie du dépistage. Il est pratiqué lors de l’examen gynécologique annuel. Mais toute anomalie suspecte doit également attirer votre attention (une ride creusant la surface du sein, un aspect « peau d’orange », une déformation du mamelon, un écoulement de sang provenant du mamelon…). Les traitements du cancer du sein sont souvent complémentaires et se composent de : la chirurgie (ablation de la tumeur, d’une partie du sein ou du sein complet = mastectomie), la radiothérapie (compléter la chirurgie en réduisant la taille de la tumeur ou d’éventuelles cellules cancéreuses), l’hormonothérapie (si la tumeur est stimulé par les hormones l’hormonothérapie agit sur ces hormones) et la chimiothérapie (médicaments toxiques pour les cellules cancéreuses qui vont se diffuser dans l’ensemble de l’organisme).

Caryotype : classement des chromosomes par paires, par taille, par position afin de déterminer certaines caractéristiques (comme le sexe) ou maladie (comme la trisomie).

Cerclage : dans le cas d’une ouverture trop tôt du col de l’utérus pendant une grossesse, on place un fil afin de fermer ce dernier.

Chorion : membrane externe de l’embryon à partir duquel se développe le placenta.

Choriocentèse : (ou biopsie du trophoblaste), prélèvement soit par voie vaginale ou abdominale, des cellules de ce qui sera bientôt le placenta (on parle également de prélèvement des villosités choriales). Ce geste est très précoce puisqu’il s’effectue avant la 14ème semaine d’aménorrhée (l’amniocentèse se pratique plus tard : entre la 16e et la 22e semaine d’aménorrhée). La choriocentèse permet de dépister, généralement en 48 heures, certaines maladies dont certaines génétiques (trisomie 21, myopathie, mucoviscidose…), grâce à l’analyse des chromosomes (définit par un caryotype).

Chromosome : contient les informations génétiques à travers les gènes. Nous en possédons 23 paires c’est à dire 46 dont 2 qui définissent le sexe (XX ou XY). L’ensemble forme un caryotype. Les chromosomes sont eux même contenu dans l’ADN.

Circulaire du cordon : quand le cordon ombilical est enroulé autour du cou du bébé.

Clonie (ou myoclonie) : contraction brève, rapide et involontaire d’un ou de plusieurs muscles.

Colique hépatique : douleurs au niveau de l’abdomen (en haut à droite) en raison de calculs dans la vésicule biliaire (réservoir d’où la bile est sécrétée afin de faciliter la digestion). Il faut consulter rapidement un médecin et éviter les repas trop riches en graisses.

Colique néphrétique : douleurs violente, spontanées au niveau des lombaires ( généralement unilatérale) provoquées par une obstruction des voies urinaires entre les reins et la vessie (résultant souvent d’un calcul). Les urines sont bloquées et vont s’accumuler en amont de la vessie. Les coliques néphrétiques peuvent se manifester par une difficulté à uriner ou du sang dans les urines. Soit le calcul peut s’expulser tout seul , soit il faut envisager un acte chirurgicale.

Colite : toutes les infections de l’intestin grêle et du côlon.

Colostrum : liquide jaunâtre riche en anticorps et protéines sécrété par la glande mammaire juste avant le lait.

Condylomes ano-genitaux : verrues génitales (au niveau de la vulve, des lèvres, de l’anus, du vagin, du col de l’utérus, sur le prépuce, la verge…) provoqués par le virus papillomavirus (sexuellement transmissible). Le délais entre la contamination et l’apparition des condylomes est de 2 à 3 mois. Il existe les condylomes acuminés (végétations vénériennes ou crêtes de coq à l’aspect bourgeonnant et de couleur rose) et les condylomes plans (petites lésions difficilement visible l’œil nu). Ils sont traités avec des crèmes puissantes ou brulés avec un laser ou à l’azote liquide.

Convulsion du nouveau né : contractions involontaires, brèves et violentes des muscles (à ne pas confondre avec les trémulations). Cependant chez le nouveau né les convulsions peuvent être plus discrètes comme une révulsion des yeux, une succession de grimaces et de clignements des paupières… De plus un bébé qui perd connaissance est difficile à différencier d’un bébé qui dort. Les causes peuvent être multiple : une intoxication, des malformations cérébrales, une épilepsie,… ou encore de cause inconnue. En fonction de la raison des convulsions le traitement sera différent.

Corps jaune : partie de l’ovule qui dégénère s’il n’y a pas de fécondation. C’est un nouveau corps jaune à chaque cycle menstruel . A l’inverse lorsque l’embryon se fixe dans l’utérus, le corps jaune se maintient et produit de la progestérone.

Coqueluche : peut très être grave pour le nourrisson non vacciné. C’est une infection respiratoire due à une bactérie appelée Bordetella. Cette maladie dure 4 à 8 semaines et provoque des toux importantes.

Croûtes de lait (dermite séborrheique) : plaques rouges et flocons de peau morte situés généralement sur le haut de la tête du nourrisson. Elles sont provoqués par une production importante de sébum (sécrétion protectrice de la peau)  et une transpiration excessive. Elles disparaissent généralement toute seules mais au delà de 2 semaines il est préférable de consulter un médecin. Afin de les éliminer plus rapidement vous pouvez appliquer de l’huile d’amande douce ou votre lait maternel.

Cryptorchidie : (ou ectopie) c’est quand la migration des testicules de l’abdomen vers les bourses ne se fait pas.

Curetage : utilisé lorsque des fragments de tissu sont restés accrochés à la paroi de l’utérus. Ils sont enlevés à l’aide d’un instrument nommé une curette (par exemple pour un avortement).

Cycle menstruel : phénomènes sous l’influence d’hormones, qui durent en moyenne 28 jours et qui se termine par les menstruations ou règles. Un ovule est libéré à la moitié du cycle pour pouvoir être fécondé par un spermatozoïde. Il se manifeste à la puberté et s’arrête à la ménopause. Il a pour but que la femme puisse mettre un enfant au monde.

Cystite : inflammation de la vessie plus courant chez la femme en raison de son urètre plus court que chez l’homme. Elle peut se traduire par des brûlures au moment d’uriner, du sang ou du pus dans les urines…

Cytomégalovirus : virus appartenant à la famille des HerpèsVirus qui augmentent la taille des cellules sanguines. De nombreuses personnes sont porteuses du virus cytomégalovirus mais n’en sont pas malades. La transmission se fait par la salive, le lait maternel, le sperme, le sang… Les personnes à risque (favorisant l’aggravation de la maladie) sont les malades atteints du sida (ou avec des défenses immunitaires affaiblies), les greffés et les femmes enceintes non immunisées. Ces dernières doivent être vigilante surtout si elles sont en contact avec des enfants, en se lavant régulièrement les mains, en évitant de gouter les biberons ou de manger avec les mêmes couverts…

D

Dépression : maladie qui se caractérise par une perte de motivation, d’envie, un grande tristesse, un grand désespoirs. Elle peut être légère, modérée ou grave. Les traitements pour qu’il soient efficaces dure au minimum 6 mois. Il faut consulter rapidement car la dépression peut avoir des complications très graves (abus d’alcool ou de drogue, isolement, suicide…).

Dermite séborrheique: maladie de la peau fréquente se présentant sous la forme de tâche ou de plaques rouges et de pellicules de peau morte (jaunes et grasse). Elle peut se manifester à la fois chez l’adulte et le nourrisson (c’est ce qu’on appelle les croûtes de lait) sur le cuir chevelu. Généralement les croûtes de lait disparaissent d’elles-mêmes mais vous pouvez quand même lavez régulièrement les cheveux de votre bébé ou encore y appliquez de l’huile d’amandes douces ou de l’huile d’olive et laissez agir… Si les croutes persistent ou s’infectent il faut consulter un médecin.

Diarrhée aigüe : émission trop rapide et trop liquide de selles. Elle apparaît de manière brusque et ne dure pas longtemps (au delà de 4 jours il faut consulter). La diarrhée aigüe peut être provoquée par un virus ou une bactérie. Il est important de boire beaucoup d’eau car il y a une rapide déshydratation. Surtout pour les nourrissons et les enfants où il convient de donner une solution de réhydratation orale. Il est préférable de boire des boissons riche en minéraux (le thé, du bouillon…) et de continuer à s’alimenter normalement (malgré une perte d’appétit).

Diphtérie : maladie infectieuse transmissible par la salive d’une personne (contaminée) qui tousse ou éternue. La diphtérie est généralement localisée aux amygdales. Les symptômes sont la fièvre, une grande fatigue, des paralysies de la déglutition (également oculaires, du diaphragme puis des membres).

Drépanocytose: maladie héréditaire qui affecte l’hémoglobine (protéine assurant le transport de l’oxygène dans le sang). La drépanocytose se signale chez le nourrisson vers l’âge de 2 à 3 mois par une mauvaise distribution de l’oxygène dans l’organisme, une élimination précoce des globules rouges et des infections plus fréquentes. Il se peut également qu’il y ai un retard de la taille, du poids et de la puberté accompagné d’insuffisances respiratoires, troubles de la visions…

Doppler : appareil qui permet de mesurer la vitesse du sang dans les artères et les veines. Il fonctionne sur le même principe que l’échographie, c’est à dire les ultrasons. Il permet entre autre de savoir si les organes sont bien irrigués.

Douleur intercostale : généralement il s’agit d’un inflammation ou irritation d’un nerf proche d’une côte. Il est préférable de consulter un médecin car il se peut que se soit plus grave (côte cassée ou fêlée, tumeur osseuse, tuberculose…).

Dyslexie : maladie qui provoque des troubles de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et de l’expression orale. Être atteint de dyslexie ne veut absolument pas dire que l’enfant est paresseux, manque d’intelligent ou qu’il est plus lent que la moyenne. Il existe des méthodes de rééducations qui fonctionnent très bien.

Dysménorrhée : règles douloureuses. Bien souvent la dysménorrhée se limite à une douleur désagréable (contraction de l’utérus), mais parfois il peut s’agir d’inflammation, d’infection…

Dysplasie de la hanche (ou luxations congénitales de la hanche) : provoqué par un développement anormal de la hanche lors de la croissance. Quand bébé va marcher, il faut que sa hanche soit solide or avec la dysplasie les articulations peuvent être trop lâche ou l’os du fémur ne se loge pas dans le bassin (=luxation). Les filles ou encore les bébés se présentant à la naissance par le siège ont plus de risque d’être atteint. Pour guérir de la dysplasie on peut maintenir les jambes du bébé écartés pendant 6 à 12 semaines, plâtrer, ou opérer.

E

Échographie : appareil qui permet de voir à travers les tissus grâce aux ultrasons. L’échographie est utilisée notamment pour observer l’intérieur de l’utérus lors d’une grossesse. Un gel est utilisé pour faciliter le contact avec la peau et le déplacement de la sonde.

Ectopie (testiculaire) : (ou cryptorchidie) c’est quand la migration des testicules de l’abdomen vers les bourses ne se fait pas.

Eczéma : maladie de la peau souvent d’origine allergique. Elle se traduit par des plaques rouges avec d’intenses démangeaisons.

Embolie amniotique : passage de liquide amniotique à l’intérieur de la circulation sanguine de la femme qui accouche. C’est un problème grave mais rare qui a lieu lors de l’accouchement. Elle peut boucher les petites artères du poumon.

Embryogenèse : il s’agit de toutes les transformations qui se déroulent lors du développement de l’embryon (pendant les 8 premières semaines de grossesse).

Embryon : il s’agit du développement d’un organisme issu d’une cellule unique. On parle d’embryon jusqu’à 8 semaines de grossesse (ou 10 semaines d’aménorrhée), au delà il s’agit d’un fœtus. C’est au 7e jour que l’embryon se niche dans les parois de l’utérus.

Encéphalite : inflammation du cerveau provoqué par un virus, une bactérie ou un parasite. Elle peut survenir au cour d’une maladie infectieuse de l’enfance (rougeole…) et causée des convulsions, une paralysie, des crises d’épilepsie, des tremblements, des troubles de la parole, de la fièvre…

Endomètre : muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Elle s’épaissit au début de chaque cycle pour recevoir l’embryon. A la fin du cycle s’il n’y a pas eu de fécondation l’endomètre est évacué : ce sont les règles.

Endométriose : présence de l’endomètre en dehors de l’utérus (par exemple au niveau des ovaires). Les douleurs peuvent s’apparenter à des règles très douloureuses, et s’accompagner de constipation, des envies d’uriner fréquemment… Il se peut également qu’il y ait des douleurs au moment des rapports sexuels.

Énurésie : il s’agit du « pipi au lit ». On parle d’énurésie à partir de l’âge de 5 ans. Elle est dit primaire quand l’enfant n’a jamais été propre la nuit et secondaire quand l’enfant se remet à uriner dans son lit (alors qu’il était propre) : il peut être provoqué par un choc affectif (divorce…)

Épilepsie : maladie du cerveau qui se manifeste par la venue de crise d’épilepsie avec différents symptômes tels que des hallucinations, regard fixe, gestes involontaires, convulsions… Il faut que les crises se répètent pour qu’on parle d’épilepsie. Par exemple jusqu’à l’âge de 5 ans, les enfants peuvent faire des convulsions fébriles provoquées par des fortes fièvres : il ne s’agit pas d’épilepsie pour autant.

F

Fécondation : il s’agit de la fusion entre un spermatozoïde et un ovule (ou ovocyte) pour créer une cellule unique.

Fécondation In Vitro : ou FIV consiste à reproduire en laboratoire une fécondation naturelle. Une stimulation ovarienne est faîte pour favoriser la création d’ovules mûres. La rencontre du spermatozoïde et de l’ovule s’effectue dans une éprouvette c’est pourquoi on parle de « bébé éprouvette ». Si la fécondation a fonctionné, l’embryon est implanté dans l’utérus de la mère désirant avoir un enfant.

Fibrome de l’utérus : tumeur bénigne (non cancéreuse) qui s’implante seul ou en groupe sur la paroi de l’utérus. Les causes sont mal connues mais il semblerait que l’hérédité (transmis de mère en fille) soit le facteur le plus important. Les complications peuvent être : des hémorragies, une diminution de la fertilité, augmentation des risques de fausse couche, des saignements de règles abondants, constipation, douleurs pendant l’acte sexuel… Les traitements médicamenteux dépendent des symptômes, mais s’il y a une complication au niveau du fibrome ou qu’il est trop volumineux, une intervention chirurgicale peut être envisagé.

Fœtoscopie : examen permettant d’observer le fœtus dans l’utérus, en y introduisant un tube (muni d’un système optique) à travers le ventre de la mère (avec une petite incision sous anesthésie locale). Le risque de fausse couche est très faible.

Fœtus : produit de la fécondation (d’un ovule et d’un spermatozoïde) au stade de développement qui a lieu après l’embryon (à partir du 3e mois de grossesse) et jusqu’à la naissance.

Fontanelles : espaces qui séparent les différents os du crâne. Chez le nourrisson, comme la croissance du cerveau n’est pas terminée, les os du crâne ne sont pas encore soudés. Il existe quatre fontanelles qui ne doivent jamais être bombées ou trop creusées. Leur examen permet de déceler une déshydratation, (la pression du doigt creuse la fontanelle), une hypertension à l’intérieur du crâne, des cas de rachitisme, une soudure prématurée des os du crâne (volume de la tête inférieur à la moyenne)…

G

Gonade : organe destiné à la reproductions (allant par paire). Pour l’homme il s’agit des testicules et chez la femme les ovaires. C’est à partir de ces organes que sont produites les gamètes mâles (les spermatozoïdes) et femelles (les ovules).

Gonadotrophine chorionique HCG : hormone sécrétée par le chorion (ce qu’il y a avant le placenta), puis par le placenta, au cours de la grossesse. Elle permet de diagnostiquer un début de grossesse quand elle est présente dans les urines.

Grossesse extra-utérine (ou ectopique) : lorsque l’ovule fécondé s’implante en dehors de l’utérus, par exemple dans les trompes de Fallope (grossesse tubaire) ou dans l’ovaire (grossesse ovarienne) ou encore dans l’abdomen. Si l’œuf n’est pas retiré il peut provoqué de graves hémorragie.

Grossesse molaire (ou môle hydatiforme) : maladie du placenta qui aboutit vers le 4e mois à un avortement. La môle peut être complète et dans ce cas là l’œuf contient deux fois les 23 chromosomes du père ou partielle et il contient les 23 chromosomes de la mère plus ceux du père en double (donc 69 chromosomes au lieu de 46). Les signes annonciateurs peuvent être des saignements, des vomissements, des gonflements au niveau du bas ventre… Dès que le pronostic est posé, l’œuf est aspiré hors de l’utérus. Il faudra attendre la fin du suivi sanguin pour de-nouveau être enceinte, c’est à dire 6 mois pour une môle partielle et 12 mois pour une môle complète.

Groupe sanguin : classification du sang basé sur la présence ou non d’antigène (protéine et sucre). Il existe les antigènes A, B et AB, ainsi que O  (absence d’antigène). Il faut prendre également en compte le rhésus positif (+) ou négatif (-) qui dépend de l’antigène D. Les groupes sanguins ne sont pas compatible entre eux. A noter que O négatif est le donneur universel et AB positif est le receveur universel.

Guthrie (test de guthrie) : dépistage de certaines maladies rares nécessitant une prise de sang du nouveau-né (3 à 4 jours après sa naissance).

H

Hématome rétro-placentaire : amas de sang survenant anormalement entre le placenta et l’utérus pendant une grossesse. On parle également de décollement prématuré du placenta. Les hémorragies mettent la vie de la mère en danger et le fœtus subit une diminution de ses apports en oxygène. L’hématome rétro-placentaire apparaît au 3e trimestre de grossesse et se manifeste par une douleur intense en bas du dos et dans l’utérus. Il faut arrêter l’hémorragie, perfuser la patiente et quand c’est possible provoquer un accouchement par césarienne.

Hémorroïde : dilatation et éventuellement saignement des veines qui se forment dans l’anus ou le rectum. Les symptômes sont démangeaisons, inconforts en position assise et des saignements au moment d’aller aux toilettes. Les causes peuvent être une constipation, antécédents familiaux, alimentation riche en piments (ou alcool..), la grossesse (et l’accouchement)… Les crèmes suffisent généralement à ce que les hémorroïdes se résorbent rapidement. Cependant il peut y avoir des complications (douleurs intenses, saignements persistants) : il faut consulter rapidement un médecin.

Hépatite :

Herpès du nouveau né : maladie (virus de l’herpès) rare provoquant des cloques sur la peau, l’œil rouge et écoulement purulent, de la fièvre, de la fatigue, un refus de s’alimenter… et dans les cas les plus graves des troubles neurologiques. Le nouveau-né est soit contaminé un herpès génital de la mère au moment de l’accouchement soit par l’entourage lors des bisous par un herpès buccal.

Herpès génital : lésions douloureuses (sexuellement transmissible) sur la vulve, le pénis, et autour de l’anus accompagné de douleurs en urinant et parfois de fièvre. Il est conseiller de consulter rapidement un médecin pour qu’il puisse donner un traitement efficace et rapide (après les lésions sèches et le diagnostic est moins précis). Le virus peut être silencieux pendant des années et resurgir d’un coup.

Hormone: molécule produite par une glande et diffusée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’organisme afin d’agir ou de modifier le fonctionnement d’un ou plusieurs organe ou d’une cellule.

Hydramnios : trop plein de liquide amniotique dans la poche où baigne le fœtus. Il peut être causé par une malformation du fœtus, d’un diabète de la maman, d’une problème de circulation sanguine… L’hydramnios peut se manifester par une prise de poids trop importante et rapide, des gonflements au niveau des jambes (œdèmes), un utérus trop volumineux… Le risque encouru est d’accoucher prématurément.

Hydrocéphalie : maladie qui provoque une augmentation de la quantité de liquide céphalo-rachidien (dans lequel baigne le cerveau) contenu dans le crane. Les symptômes peuvent être des maux de tête,  un manque d’appétit, un manque d’énergie, des vomissements, des crises d’épilepsies… La tête de l’enfant augmente de volume et la fontanelle peut être tendue. Le premier traitement (d’urgence) consiste à dériver chirurgicalement les ventricules (avec un cathéter = tube) pour permettre au liquide de se rediriger vers une autre partie du corps (thorax ou abdomen). Ensuite il faudra traiter la réelle cause de l’hydrocéphalie : malformations, tumeur, infections…

Hyperactivité : troubles de l’attention, du langage, de la mémoire, et de la coordination souvent accompagné d’impulsivité, qui provoquent une incapacité ou une lenteur d’apprentissage. L’hyperactivité se caractérise souvent par une manque de précision, une négligence dans le travail, des problèmes de concentration et d’organisation, un opposition quasi systématique, une inattention (perd souvent des objets)…

Hypoxémie : diminution de la quantité d’oxygène transporté dans le sang.

Hypoxie : diminution de la quantité d’oxygène dans les tissus du corps. Elle est généralement provoquée par une diminution de la quantité d’oxygène dans le sang (hypoxémie).  Elle peut avoir plusieurs origine tels que l’altitude, l’intoxication, l’intoxication au monoxyde de carbone, insuffisance cardiaque…

I

Ictère : (ou jaunisse) maladie qui rend la peau et le blanc des yeux des nouveau-nés jaunâtre, en raison d’une grande production de bilirubine (substance produite après la division des globules rouges). Elle apparaît généralement entre le 1er et le 4e jours après la naissance. La jaunisse est fréquente chez les nouveau-nés. Si le taux de bilirubine devient très élevé, le bébé peut sembler très fatigués et irritables. La jaunisse peut provoquer, dans les cas les plus graves : des convulsions, une surdité ou un retard de développement. Mais bien souvent cette maladie disparait d’elle-même.

Immuniser : c’est lorsqu’une personne possède les anticorps protecteurs spécifiques à une maladie suite à une infection antérieur ou à un vaccin. Ex : la varicelle s’attrape qu’une seule fois car par la suite nous possédons les anticorps qui nous en protège.

Incontinence : perte involontaire d’urine ou de sels, qui touche le plus souvent les femmes. Elle se manifeste souvent après un accouchement c’est pourquoi il est préférable de faire une rééducation du périnée.

Insémination artificielle : introduction de sperme (du conjoint ou d’un donneur) dans l’utérus de la femme inséminée. Cette technique est pratiquée lorsque l’homme a des problèmes de qualité de sperme ou d’éjaculation, ou des difficultés d’ovulation (malgré des stimulation ovarienne) chez la femme.

Insuffisance cardiaque du nouveau né : c’est lorsque le cœur n’arrive plus à exercer son rôle de pompe. Le premier signe est que le bébé a du mal a respirer. Il se fatigue vite, il a n’arrive pas à téter correctement. Ensuite rapidement viennent la pâleurs des extrémités (langue, pieds, mains…), parfois des convulsions, des pulsations du cœur très rapide, des vomissements…

J

Jaunisse : (ou ictère) maladie qui rend la peau et le blanc des yeux des nouveau-nés jaunâtre, en raison d’une grande production de bilirubine (substance produite après la division des globules rouges). Elle apparaît généralement entre le 1er et le 4e jours après la naissance. La jaunisse est fréquente chez les nouveau-nés. Si le taux de bilirubine devient très élevé, le bébé peut sembler très fatigués et irritables. La jaunisse peut provoquer, dans les cas les plus graves : des convulsions, une surdité ou un retard de développement. Mais bien souvent cette maladie disparaît d’elle-même.

K

Kyste : excroissance (sans gravité) située dans un organe ou dans un tissu, remplie d’une substance (liquide, molle ou parfois solide).

L

Leucémie : cancer des cellules de la moelle osseuse (celles qui produisent les cellules sanguines). On parle parfois de cancer du sang. La leucémie provoque un dérèglement dans la fabrication des globules blanc, ils n’arrivent pas à maturation et ainsi ne peuvent pas assumer correctement leur fonction de protection de l’organisme. De plus la production de globules rouge est insuffisante (anémie). Ainsi la personne atteinte est beaucoup plus sensible aux infections, virus, bactéries… Aujourd’hui la médecine a fait d’énormes progrès et les malades peuvent espérer guérir, (en particulier les enfants).

Leucorrhée : (perte blanche) écoulement apparaissant à la vulve qui peut être tout à fait normal (tant qu’elles ne sont pas malodorantes, irritante, ou qu’il n’y ai pas de saignements) ou témoigner d’une infection (vaginite). Le plus souvent il s’agit d’une sécrétion normale qui s’écoule pendant les 48 heures avant l’ovulation.

Liquide céphalo-rachidien : liquide transparent (constitué d’eau à 99%) dans lequel baignent le cerveau.

Listériose : maladie provoquée par la bactérie : Listeria monocytogenes.  Cette bactérie est sensible à la chaleur, (détruite après une cuisson de 30 minutes à 60°C), mais elle peut se développer à basse température (les réfrigérateurs) et résiste à la congélation. L’alimentation est le principal mode de transmission de cette maladie (produits laitiers, les fromages au lait cru, charcuteries, produits de la mer, certains légumes…). La prévention repose sur un respect strict de l’hygiène. La maladie se manifeste généralement par de la fièvre, des maux de tête, parfois des nausées, diarrhées et/ou vomissements, méningite… Chez la femme enceinte, la listériose peut passer inaperçue ou se réduire en apparence à une grippe. Cependant les conséquences peuvent être graves pour l’enfant (avortement, accouchement prématuré…). Des antibiotiques sont utilisés pour le traitement (plus ils sont administrés tôt plus ils sont efficaces).

M

Mastectomie : est dit partielle quand l’ablation concerne la tumeur ainsi qu’une partie des tissus avoisinants et du revêtement des muscles pectoraux. Elle est radicale quand l’ablation du sein est totale (avec le revêtement des muscles pectoraux). A noter qu’une reconstruction mammaire peut être envisagée.

Mastodynie : désigne les douleurs aux seins. La mastodynie survient généralement quelques jours avant les règles et disparaît avec elles. Le sein est douloureux au toucher, la température est plus élevé et il se peut qu’il y ait des sensations de brulures et de tiraillements. Parfois la mastodynie est présente pendant tout le cycle avec un sein irrégulièrement dur. Un traitement n’est pas toujours nécessaire. Cependant les mastodynies qui durent et reviennent tous les mois impose un traitement à base de progestérone ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens…

Méconium : premières selles de l’enfant expulsé dans les 24 heures ou le plus souvent au moment de l’accouchement de façon réflexe. Le méconium s’est constitué pendant la grossesse lors d’ingurgitation de liquide amniotique.

Mélanome : forme de cancer de la peau. Une exposition excessive au soleil (coup de soleil) est la principalement raison des mélanomes. Pour prévenir la maladie, il faut se protéger du soleil, mettre de la crème solaire, éviter de s’exposer aux heures les plus chaudes… Il existe plusieurs traitements (cumulable) : chimiothérapie, l’immunothérapie (stimulation des défenses immunitaires), la radiothérapie (empêche les cellules cancéreuses de se reproduire)…

Méningite purulente du nourrisson :

Microcéphalie : crâne plus petit par rapport aux autres individus de même âge et de même sexe. La microcéphalie est provoqué par une agression lors de la grossesse (infection, alcool, malnutrition de la mère…), malformation génétique(généralement accompagné de retard mental), fermeture précoce des os du crane… Quand il y a une trop forte pression dans le crâne, une intervention permet au cerveau de se développer convenablement.

Morula : stade atteint au bout du 4e jour après la fécondation, où l’embryon compte entre 16 à 64 cellules. Ensuite on parle de blastocyste.

Mucoviscidose :

Muguet buccal du nourrisson :

Multigeste : femme qui a déjà été enceinte.

Multipare : femme ayant déjà accouché.

Myoclonie (ou Clonie) : contraction brève, rapide et involontaire d’un ou de plusieurs muscles.

N

Néonatologie : branche de la pédiatrie qui se consacre uniquement aux soins des nouveau-nés.

Nulligeste : femme n’ayant jamais été enceinte.

Nullipare : femme n’ayant jamais accouché.

O

Obésité : accumulation excessive de graisse qui peut nuire à la santé. On parle d’obésité quand l’indice de masse corporelle (IMC) est égale ou dépasse 30 et d’obésité morbide à partir d’un IMC de 40. Cet indice se calcule en divisant le poids par la taille en mètre au carré. Ex : 84 kilogrammes ÷ (1,85 mètre x 1,85 mètre) = 24,5 d’IMC

Ocytocine : hormone fabriquée par le cerveau qui stimule les contractions de l’utérus chez la femme enceinte et accélère le travail lors de l’accouchement, et favorise l’allaitement. Il existe également des injection dans le sang d’ocytocine artificielle, afin d’augmenter le nombre et l’intensité des contractions (pour un accouchement).

Ocytocique : médicament permettant de provoquer des contractions de l’utérus.

Œstrogènes : hormone sécrété par l’ovaire (et le placenta lors de la grossesse) assurant le maintien des caractères physiques féminins (seins, organes génitaux…) et jouent un rôle dans la solidification des os. (Ils peuvent être prescris pour prévenir contre la fragilité des os : ostéoporose). Les œstrogènes ont également la fonction de contracter l’utérus et de provoquer les règles (contrer par la progestérone pendant toute la grossesse).

Oligo-amnios : quantité insuffisante de liquide amniotique. Les causes sont nombreuses : rupture précoce ou fissuration de la poche des eaux, pré-éclampsie, malformation du fœtus, retard de croissance… Elle peut entraîner des développement insuffisant (poumons…) du fœtus ainsi que des malformations. Si le cas est grave il peut être envisagé une interruption thérapeutique de grossesse (avant 24 semaines d’aménorrhée) ou le déclenchement de l’accouchement.

Ovocyte : cellule sexuelle produite par l’ovaire. Il contient la moitié du patrimoine génétique de l’œuf (celui de la maman). L’ovule sera fécondé par un seul spermatozoïde. Après la fécondation (à ce moment là on peut parler d’ovule), il ira se nicher sur une paroi de l’utérus.

Ovule : utiliser à tord par le grand public en tant que synonyme d’ovocyte, le terme  d’ovule désigne un ovocyte fécondé par un spermatozoïde.

P

Parturiente : désigne une femme qui accouche (parturition = accouchement naturel).

Périnéoplastie : intervention chirurgicale visant à réparer ou reconstruire, le périnée déchiré ou incisé lors d’un accouchement.

PH: (potentiel hydrogène) permet de mesurer si un milieu est acide ou basique (alcalin). Il se mesure selon une échelle de 0 à 14. Le pH de 7 est neutre, en dessous c’est acide et au dessus c’est basique ou alcalin. Notre peau est faiblement acide il faut donc surveiller le pH des gels douche. Par exemple un pH trop acide va resserrer les pores de la peau (les toxines s’emmagasine). La peau du bébé se rapproche plus du neutre elle est donc plus fragile. Il ne faut pas de produit avec un ph trop acide (trop agressif). Il en est de même avec notre alimentation, car la plupart des aliments que nous mangeons sont acides, il faut veiller à équilibrer avec ceux alcalins (acides : viandes, oignons, confitures, sucreries… / alcalins : aubergines, avocats, melon, laitue… Liste aliments).

Phenylcétonurie :

Phimosis : étroitesse du prépuce (sur le pénis) qui empêche partiellement ou complètement de décalotter. Il existe un traitement non chirurgicale qui consiste en l’élargissement du prépuce manuellement (ou dilatateur mécanique) mais cela prend du temps. Il existe ensuite l’incision du prépuce ou sinon la circoncision.

Pré-éclampsie (ou toxémie gravidique) : maladie de la femme enceinte qui se traduit par une élévation de la pression artérielle et un taux élevé de protéines dans les urines. La majorité des femmes atteintes accoucheront normalement, mais il arrive parfois qu’il y ait des complications. En effet, la pré-éclampsie peut évoluer rapidement vers l’éclampsie qui provoque des convulsions répétées suivies d’un état comateux. Cette maladie peut entraîner un décollement du placenta, un accident vasculaire cérébral, des hémorragies, une naissance prématurée, un retard de la croissance, la mort du fœtus…

Primigeste : femme enceinte pour la première fois

Primipare : femme accouchant pour la première fois.

Procidence du cordon : le cordon ombilical descend avant le fœtus lors de l’accouchement.

Progestérone : hormone sécréter par les ovaires après l’ovulation (2e moitié du cycle des règles) et aussi par le placenta au cours de la grossesse. Elle sert à préparer les parois de l’utérus pour que l’œuf puisse s’y implanter correctement, mais aussi à refermer le col de l’utérus et à stopper les contractions (qui pourrait expulser l’œuf).

Prolactine :

Prolapsus (ou descente d’organe) : descente d’un ou de plusieurs organes (rectum, vessie, vagin, utérus) provoquée par un relâchement des muscles et des ligaments qui les soutiennent. Un prolapsus peut se produire lors d’un accouchement difficile (c’est pourquoi il est vivement conseillé de faire une rééducation du périnée), à la ménopause ou lors d’une intervention chirurgicale.

Protéinurie : présence de protéines dans les urines (les reins ne filtrent pas correctement les protéine qui passe dans les urines). Pendant la grossesse, la recherche de protéinurie se fait tous les mois  car elle peut avoir des conséquence grave pour la maman et le bébé (toxémie gravidique). La protéinurie est souvent appelée albuminurie, car l’albumine est la protéine la plus courante dans le corps (et donc dans les urines en cas de problème).

R

Rachitisme : maladie (principalement observée chez le jeune enfant) qui déforme les os (jambes anormalement courbées, élargissement des extrémités des os…) provoquée généralement par un manque de vitamine D. Le traitement préventif repose sur la prescription systématique de vitamine D sur un nouveau né jusqu’à ces 2 ans (ainsi que l’augmentation de la dose de vitamine D dans les lait infantiles).

Radiopelvimétrie : examen (radio ou scanner) qui permet de mesurer la taille du bassin chez une femme enceinte (s’il y a un doute qu’il soit trop petit).

Reflux urinaire vesico uréteral : c’est quand l’urine ne descend pas et au contraire remonte vers les reins. Il peut s’agir d’une malformation des uretères (canal qui relie le rein à la vessie), ou d’un problème du sphincter (qui reste trop souvent fermé (quand les enfants se retiennent d’aller aux toilettes). Les complications vont de l’infection urinaire jusqu’à l’inflammation des reins. Il existe les traitements médicamenteux (aident le relâchement du sphincter) ou une rééducation du périnée.

Rétention placentaire : 15 à 20 minutes après l’accouchement a lieu des contractions (moins fortes) pour que l’utérus se rétracte et décoller le placenta. Si une partie du placenta reste dans l’utérus malgré tout on parle de rétention placentaire.

S

Salpingite : infection d’une ou des deux trompes causé par un germe sexuellement transmissible. Elle provoque souvent une stérilité de la femme atteinte. Elle se manifeste parfois par des douleurs dans le bas ventre ou de la fièvre mais peut rester silencieuse. S’il y a un doute, la cœlioscopie est l’examen le plus fiable. Le traitement de la salpingite se base principalement sur les antibiotiques.

Scarlatine :

Score d’apgar : série de tests sur le nouveau-né dès l’accouchement : sur le rythme cardiaque, la respiration, le tonus, la couleur de la peau et la réactivité.

SIDA :

Spéculum (vaginal) : outil médical principalement en métal (ou à usage unique en plastique) permettant de visualiser et d’examiner, le col de l’utérus ou le vagin en élargissant les parois du vagin.

Spermatozoïde : petite cellule sexuelle masculine produite par les testicules pour la reproduction. Le spermatozoïde est beaucoup plus petite que l’ovule et peut se déplacer grâce à une petite queue (le flagelle). Il contient l’information génétique du père (la moitié de l’œuf final). Ils peuvent vivre entre 2 et 7 jours dans l’utérus de la femme.

Spermogramme : analyse de la quantité et de la qualité des spermatozoïdes, dans le but de vérifier si la personne est stérile ou non.

Spina bifida : (signifie en latin « épine fendu en deux ») malformation de l’embryon (fin du premier mois de grossesse) : la moelle épinière et le système nerveux ne se referme pas complètement dans le bas du dos. Ainsi les dernières vertèbres ne peuvent pas se souder pour former la colonne vertébrale. La spina bifida peut être sans gravité, cependant dans les cas les plus graves elle provoque une paralysie des jambes et une incontinence.

Splenomégalie : augmentation du volume de la rate.

Sténose du pylore : maladie du nourrisson provoquant des vomissements en raison de l’épaississement du pylore (un muscle sous l’estomac). La sténose ne se résorbe presque jamais seule, c’est pourquoi il faut souvent opérer.

Stimulation ovarienne :

Stridor congénitale : bruit aigu lors de l’inspiration (et parfois de l’expiration) provoqué par une obstruction partielle du larynx ou de la trachée. Pour les nouveaux nés les stridors sont souvent sans gravité et provoqué par un léger écrasement de leurs cartilages encore mous.

T

Tératogène : substance néfaste pour les femmes enceintes (provoque des malformation du fœtus). Par exemple certains médicaments sont tératogènes (à éviter !).

Test de Guthrie : dépistage de certaines maladies rares nécessitant une prise de sang du nouveau-né (3 à 4 jours après sa naissance).

Testostérone : hormone mâle principalement sécrétée par les testicules qui stimule la libido, augmente la production de cellules sanguine,  procure une énergie accrue, peut provoquer des comportements agressifs… L’hormone est également produit en faible quantité par la femme.

Tics :

Torsion de l’ovaire : enroulement du cordon qui relie l’ovaire à l’utérus. C’est un événement rare qui survient parfois en début de grossesse. L’ovaire ne reçoit plus de sang : il s’agit d’une urgence. Si au bout de 6 heures il ne sait pas remit tout seul, il faut opérer.

Torsion des testicules : enroulement du cordon qui relie le testicule au bassin. Le testicule remonte légèrement. Il s’agit d’une urgence car il n’est plus irrigué (en sang). Soit il suffira que le médecin tourne le testicule manuellement soit il faudra opérer.

Toxémie gravidique (ou pré-éclampsie) : maladie de la femme enceinte qui se traduit par une élévation de la pression artérielle et un taux élevé de protéines dans les urines. La majorité des femmes atteintes accoucheront normalement, mais il arrive parfois qu’il y ait des complications. En effet, la pré-éclampsie peut évoluer rapidement vers l’éclampsie qui provoque des convulsions répétées suivies d’un état comateux. Cette maladie peut entraîner un décollement du placenta, un accident vasculaire cérébral, des hémorragies, une naissance prématurée, un retard de la croissance, la mort du fœtus…

Toxocarose : maladie transmise par des larves présente principalement dans les excréments de chien ou de chat mais également dans les viandes crues ou peu cuites, les abats, la salade… Ces larves s’infiltrent dans l’intestin, puis le foie, les poumons et le reste du corps. Les symptômes sont nombreux : baisse brutale de la vision, trouble de la respiration, douleurs abdominale, fatigue, asthme, urticaire, eczéma, anorexie, fièvre, trouble de la digestion… Les traitements dépendent des zones atteintes. Il faut désinfecter tous les lieux souillés par les animaux et bien se laver les mains surtout être vigilant avec les enfants (doigts dans la bouche).

Toxoplasmose : infection provoquée par un parasite qui se rencontre habituellement dans l’intestin du chat, mais également chez d’autres animaux. La plupart du temps la maladie est sans grande conséquence, mais elle est dangereuse pour les femmes enceintes et les personnes ayant un système de défense immunitaire affaibli. En effet la maladie peut traverser le placenta et atteindre le fœtus (peut se révéler plusieurs mois après la naissance). La contamination se fait généralement en avalant le parasite de la toxoplasmose qui provient d’un sol contaminé ou encore d’une viande insuffisamment cuite.

Traumatisme crânien : choc au niveau du crâne entraînant parfois des complications (de quelques heures à quelques jours après). Il faut surveiller tout saignements du nez, des oreilles, maux de tête, problèmes d’équilibre, vomissements…

Trémulation : présence de tremblements fins et rapides (ils n’ont rien à voir avec les convulsions) généralement provoqués chez l’enfant par la fièvre, la nervosité ou un coup de chaleur.

Trisomie 13: chromosome supplémentaire sur la 13e paire. Un faible pourcentage des fœtus atteints survivent dans l’utérus. Même après la naissance, seulement 10% atteigne leur 1 an (complications au niveau du cœur, des reins…). Quelques rares cas subsistent plusieurs années. La trisomie 13 peut se traduire par un petit poids à la naissance, des malformations cérébrales, des yeux très petits, une absence d’iris, une malformation cardiaque, un retard psychomoteur très important, un bec de lièvre, une surdité, des malformations du squelette et/ou des muscles…

Trisomie 16 : chromosome supplémentaire sur la 16e paire. C’est l’anomalie la plus fréquente provoquant une fausse couche. C’est également la trisomie la plus courante. Mais parfois cette anomalie de chromosomes n’est pas présente dans toutes les cellules du corps on parle alors de trisomie 16 en mosaïque ou mosaïcisme. Ces principaux symptômes sont une faible croissance du fœtus, des malformations cardiaques, des problèmes respiratoires… Il y a également un fort risque d’accouchement prématuré.

Trisomie 18: anomalie de la paire de chromosomes 18, qui est au nombre de 3 au lieu de 2. Cette trisomie est beaucoup plus rare mais également beaucoup plus grave que la trisomie 21. La majorité des fœtus atteints décèdent dans l’utérus et seulement 10% survive à leur 1ère année. Certains subsiste quand même quelques années, mais avec de graves handicaps (retard de croissance, crâne allongé, anomalies des membres et des malformations multiples…).

Trisomie 21 : anomalie du nombre de chromosomes (47 au lieu de 46 soit 23 paires). Comme son nom l’indique c’est le chromosomes 21 qui au lieu d’être 2 (paire) est au nombre de 3. Les personnes atteinte de trisomie 21 présentent diverses caractéristiques : nuque large, visage de forme spécifique, retard mental plus ou moins important… L’espérance de vie est normalement réduite mais elle ne cesse d’augmenter. Les femmes peuvent se reproduire (50% de chance d’avoir un enfant lui même trisomique 21), cependant les hommes sont stériles.

Trophoblaste : couche de cellules qui entoure l’œuf qui sera bientôt à l’origine du placenta. Il se forme entre le 5e et le 7e jours après la fécondation (stade du blastocyste). Il permet d’avoir accès au patrimoine génétique du fœtus.

Tuberculose: maladie transmissible provoquée par une bactérie, qui touche principalement les poumons (mais elle existe également pour les os, les reins, les intestins, les parties génitales…) Elle atteint principalement l’enfant non vacciné par le BCG, mais certaines maladies la favorisent également tel que le diabète, l’alcoolisme. La contamination se fait en respirant la bactérie. Environ 90 % des personnes infectées ne présentent aucun symptôme : la bactérie demeure inactive dans leur corps (durant des années, voire toute la vie). Chez les autres personnes infectées, la tuberculose se développe, les symptômes sont frissons, fièvres, perte de poids, faiblesse, toux persistante (tuberculose pulmonaire), douleurs au thorax… Il faut être vigilant car la maladie peut être mortelle.

Tumeur de l’ovaire : kyste à l’ovaire généralement bénigne (non cancéreuse) mais qui se révèle être parfois un cancer de l’ovaire. Lors du première trimestre de grossesse les kystes sont fréquent mais disparaissent en quelques mois (également avec la pilule contraceptive). Selon le type de kyste, il peut être soit traité par un traitement  hormonal ou retiré chirurgicalement (parfois avec l’utérus, les trompes et les 2 ovaires pour un cancer de l’ovaire) et suivi d’un chimiothérapie s’il s’agit d’un cancer de l’ovaire.

Tumeur du sein : kyste dans le sein le plus souvent bénin (non cancéreux) mais qui se révèle être parfois un cancer du sein. Une biopsie (prélèvement d’un morceau de la tumeur) est pratiqué généralement pour diagnostiquer s’il y a un risque ou non. Dans la majorité des cas le kyste peut être traité par un traitement hormonal mais parfois il faut opérer pour le retirer. De toute façon toute « boule » dans le sein nécessite de consulter un médecin même s’il s’agira d’un cancer du sein que très rarement (voir cancer du sein).

U

Urticaire : éruption cutanée caractérisé par des rougeurs (ressemblant à des piqûres d’orties) et quelques gonflements accompagnée d’une sensation de brûlures. L’urticaire est souvent causée par des réactions allergiques comme le lait, les œufs, la cacahuète, les fruits de mer, les piqûres d’insectes… ou pour les nouveaux-nés l’allergie au protéine de lait de vache. Il existe cependant des causes non-allergiques (frottement, contact avec l’eau, le froid, le chaud, les infections, les médicaments, un stress important…). La plupart du temps elle dure environ six semaines.

V

Vaginisme : contraction musculaire involontaire et incontrôlable des muscles qui entourent l’ouverture du vagin. Quand le vaginisme est total, il empêche toute pénétration, même d’un tampon hygiénique. Ce blocage est d’ordre psychologique mais découle souvent d’une source physiologique (physique). Par exemple la phobie de l’acte sexuel ou encore la peur de la venue d’un futur enfant…

Vaginite : inflammation du vagin ou de la vulve (ou des deux), se traduisant principalement par des sécrétions blanchâtre, parfois des douleurs (comme des brûlures), d’une légère fatigue et d’une petite fièvre. Le partenaire doit également consulter le médecin. Les causes sont multiples tels que les mycoses, les microbes, un dysfonctionnement hormonal …

Varice : dilatations permanentes des veines les rendant visibles à la surface de la peau (souvent aux jambes). Plus il y a de membres dans une famille qui ont des varices, plus le risque est important d’en avoir un jour. Il existe différents facteurs qui aggrave son apparition tels que les grossesses (surtout si elles sont répétées), les positions debout ou assise prolongées, l’obésité, les vêtement serrés…

Varicelle : maladie infantile contagieuse d’origine virale, caractérisée par l’éruption de petits bouton rouge (appelés vésicules), d’un nez qui coule, parfois de fatigue ou de maux de tête. Sa durée est de 14 jours en moyenne. La varicelle peut parfois s’avérer redoutable surtout chez l’adulte, la femme enceinte ou le nouveau-né.

Variole : maladie d’origine virale (virus), très contagieuse qui se se caractérise par un « mouchetage de pustules ». Elle a été totalement éradiquée fin des années 70 début 80. Aujourd’hui, seuls des échantillons de ce virus sont conservés à des fins de recherche par des laboratoires habilités. Les formes les plus graves de la maladies étaient mortelle dans 20 à 40 % des cas.

Vernix caseosa : substance blanchâtre et grasse qui se forme au cours du huitième mois de grossesse afin de protéger la peau du fœtus du contact avec le liquide amniotique. Une coloration jaune foncé peut refléter une souffrance du fœtus.

Version : acte pratiquée avant ou lors d’un accouchement afin de changer la position du fœtus pour faciliter sa sortie de l’utérus. Elle peut être externe (gestes à travers le ventre) ou interne (main introduite dans l’utérus).

Verrue : petite excroissance (tumeurs bénignes) de la peau provoquée parfois par une petite lésion. Elles apparaissent le plus souvent sous la plante des pieds ou sur les mains. Mais elles peuvent se loger sur toutes les parties du corps. Elles sont contagieuses puisque que d’origine virale. Certaines personnes sont d’ailleurs plus sensible à ces types virus. Dans la majorité des cas elles disparaissent toute seule au bout de 2 années.

VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine qui affaibli le système immunitaire et le rend vulnérable à toutes les infections aussi petites soient-elles. Le virus du sida se transmet par le sang, les sécrétions vaginales, le sperme ou le lait maternel.

Villosités placentaires (ou choriales): légers reliefs (comme des poils) qui tapissent la muqueuse du trophoblaste puis du placenta (permettant les échanges entre le fœtus et la mère). Il s’ agit donc des cellules qui entourent l’embryon à partir du 5e jour après la fécondation, qui constitueront bientôt le placenta. La biopsie de villosités choriales est également appelé biopsie du trophoblaste.

Vomissement : c’est le rejet par la bouche d’une partie du contenu de l’estomac. Cette action à pour but de protéger l’organisme contre l’absorption de substances toxiques.

Vulvodynie : Ce sont des douleurs ou des brûlures passagères ou permanentes de la vulve. Elles se manifestent au contact des sous-vêtements, des serviettes, des tampons, des jeans… La cause de cette infection est encore inconnue. La vulvodynie peut durer de 3 mois à plusieurs années.

Ce lexique autour du bébé et de la puériculture continuera d’être enrichi avec tous les mots de la grossesse. Si vous avez des suggestions pour ce lexique de la naissance, faites-le nous savoir, ce dictionnaire médicale est collaboratif avant tout !