Une naissance prématurée, c’est un accouchement qui a lieu avant la 37e semaine d’aménorrhées. Plus le bébé est prématuré (ex : accouchement à 34 sa), plus il y a des risques de séquelles et de mortalités. Mais alors, qu’elles en sont les raisons ? Existe-t-il des conditions qui la favorisent ? Et quels sont les signes annonciateurs ?
En France, environ 1 accouchement sur 20 est en prématurité. Qu’il s’agisse d’un prématuré 6 mois (dit grand prématuré) ou prématuré 7 mois, les risques pour sa santé sont grands. La science est encore incapable d’arrêter un accouchement qui a commencé. La naissance prématurée est parfois inévitable. C’est un moment particulier qui est difficile à vivre pour les parents. En effet, le nourrisson n’est pas en parfaite santé comme dans notre idéal. C’est frustrant de ne pas avoir son enfant près de soi car il est souvent mis à l’écart dans une couveuse. On est déboussolé, triste, déçu que ça ne se soit pas passé comme on l’avait imaginé et très inquiet pour la santé de son bébé.
Les facteurs de risque
Il existe des facteurs qui augmentent les risques de prématurité :
- l’âge de la mère : avant 20 ans et après 40 ans,
- une petite taille en dessous de 1m56,
- une tension psychique,
- les infections urinaires,
- le diabète,
- l’hypertension,
- les grossesses multiples,
- avoir déjà accouché prématurément,
- le placenta prævia (mal positionné pouvant provoquer une hémorragie),
- ou encore les infections de toute sorte.
Les raisons qui peuvent être évitées sont :
- le port de charges lourdes,
- le travail debout,
- les grosses vibrations (évitez tout exercice pour déclencher accouchement),
- les chutes,
- le tabac, la drogue et l’alcool…
Les risques de l’accouchement avant terme
Lorsque la grossesse n’a pas atteint son terme, le développement du fœtus n’est pas fini. Cette prématurité peut mettre en danger la santé du bébé, surtout lorsqu’il s’agit de ses fonctions vitales (le système respiratoire, digestif et immunitaire). Il peut alors avoir des troubles de la respiration, des difficultés à se nourrir, une défense immunitaire insuffisante, sans compter qu’il n’arrive pas à réguler sa température corporelle. C’est pourquoi on le place généralement en couveuse à 37°C. Pour l’en sortir, on attend qu’il ait repris des forces et qu’il atteigne au moins le poids de 2 kg. Il faut cependant toujours rester vigilant.
Les alertes annonciatrices
Les alertes annonciatrices d’une naissance prématurée peuvent être multiples, comme le début du travail avec des contractions douloureuses et régulières, une rupture de la poche des eaux, une perte importante de sang ou encore de la fièvre. Mais souvent les signes sont plus discrets avec un mal de ventre, de rein… Il ne faut pas pour autant tomber dans la paranoïa.
Comment réagir à une naissance prématurée ?
Pour un enfant prématuré il est important de ne pas culpabiliser, de ne pas hésiter à poser des questions et demander l’aide d’un psychologue si le besoin s’en fait sentir. Le personnel dans ces services ont l’habitude et sont très bien formés. Il faut visiter le plus souvent votre bébé, lui parler, le toucher (si c’est possible), il est très sensible à votre amour. Ainsi il se remettra plus vite. Ne faite pas attention à sa peau toute rouge et tous les tuyaux qui lui en sortent. C’est votre enfant, bientôt il n’aura plus besoin de tout ça, il sera fort comme ses parents. Le séjour peut durer de quelques jours à quelques mois, c’est souvent long mais pensez qu’il sera bientôt à la maison.